En réaction au contrat d’armement de 10 milliards de dollars que négocient actuellement l’Iran et la Russie, les autorités de la Maison Blanche expriment leur inquiétude quant au renforcement de la capacité militaire de l'Iran.
La diffusion de l’information sur les négociations en cours entre l’Iran et la Russie préoccupe les Américains qui se sont entretenus en coulisses avec les Russes à ce sujet.
Faisant part au site "Washington Free Beacon" de son inquiétude quant au renforcement de la capacité militaire de l’Iran, une autorité de la Maison Blanche a annoncé que le président sortant Barack Obama était au courant des négociations sur l’achat d’armes et qu'il avait exprimé son opposition à ces contrats via les canaux diplomatiques.
Les responsables de l’administration Obama disent qu’ils continueront la supervision des contrats d’armement de l’Iran pour s’assurer de leur conformité avec les règlements internationaux. Mais les conseillers de Donald Trump ont affirmé que le nouveau président des États-Unis serait moins indulgent vis-à-vis de "l’aventurisme militaire" de l’Iran.
Un responsable du département d’État américain a déclaré à Washington Free Beacon qu’ils ont demandé aux parties iranienne et russe de promettre d’être attachées à leurs engagements et aux dispositions de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui n’autorisent que la livraison de certains systèmes militaires à l’Iran.
Depuis longtemps, les autorités américaines parlementent, en secret, avec Moscou pour dissuader la Russie de vendre des armes à l’Iran.
Le président de la commission de la défense de la chambre haute du Parlement russe avait dit lundi dernier que l’Iran et la Russie étaient en train de négocier plus de 10 milliards de dollars d’armes russes: des chars T-90, des équipements d’artillerie, des avions de combat et des hélicoptères militaires.